La sortie de L’Ombre du chevalier étant imminente, intéressons-nous au deuxième cycle du papa de la Sor'cière.


Illustration d'Anne-Claire Payet

Avec Les Bannis et les proscrits, James Clemens s’est imposé comme un digne représentant d’une nouvelle vague d’auteurs de Fantasy qui ont charmé les lecteurs par l’audace de leurs histoires, mêlées à des éléments traditionnels.

Et dans les Choniques des Dieux, l’écrivain réussit le même pari. Car si les deux histoires ne partagent pas de lien particulier, on retrouve dans ce deuxième cycle la même abondance de magie et d’action ; ce qui sert aussi bien l’intrigue que les personnages. Et si l’on ne peut s’empêcher de trouver quelques parallélismes entre les aventures d’Elena et celles de Tylar, Clemens ne ressert pas pour autant le même couvert.

Dans Le Feu de la Sor’cière, Elena acquiert malgré elle un don formidable, qui attire néanmoins le malheur sur elle. (Après tout, il provoque quelques… dommages collatéraux, dirons-nous pour ne pas gâcher la lecture à ceux qui n’ont pas encore lu la merveille.) Et c’est en acceptant ce pouvoir que commence sont histoire époustouflante.

Le schéma est repris dans L’Ombre de l’assassin, mais change radicalement dans sa forme. Tylar de Noche est un ex-Chevalier d’ombre, une caste respectée et puissante. Mais frappé par l’infirmité, il est tombé en disgrâce. En pleine nuit, il assiste – impuissant – au meurtre d’une jeune femme. Sans se douter qu’il s’agit de la déesse Meeryn, cette dernière lui accorde sa bénédiction avant de rendre l’âme. Son corps guérit… mais beaucoup voit en cette grâce la preuve qu’il serait l’assassin.

Ainsi, la quête de Tylar débute comme celle d’Elena, par une mort tragique. Mais ici, ce décès est au centre de l’intrigue : non seulement le monde apprend qu’un dieu peut mourir, mais il persécute et pourchasse Tylar pour cet acte. Innocent, ce dernier doit non seulement prouver son innocence, mais aussi – et surtout – démasquer le véritable coupable. C’est une question d’honneur… et de foi envers celle qui le lui a justement rendu.

En devenant le champion posthume de Meeryn, Tylar est devenu un véritable héros. Sa quête sera emplie de combats, de sentiments, mais aussi de trahisons et de sacrifices. Des thèmes chers à James Clemens, comme vous le savez déjà, si vous avez lu sa première œuvre.

Et cette quête continue dans L’Ombre du Chevalier, à partir du 22 avril !


Illustration d'Anne-Claire Payet (toujours)
 

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