Il y a quelques semaines, nous proposions à quelques lecteurs de remporter en avant-première les épreuves du roman de Col Buchanan. Ceci afin que ces élus puissent profiter de cette extraordinaire lecture et livrer leurs impressions de manière impartiale.

À partir d’aujourd’hui, nous allons vous livrer leurs commentaires, puisque nos quatre heureux lecteurs ont eu le temps de recevoir le livre et de le dévorer. Nous vous proposons dans cette news le premier des quatre rapports !

Jérémy a 27 ans et vit près de Lille. Après quelques années d’interruption, il se remet à lire il y a deux ans grâce à un roman de Terry Goodkind, offert à son anniversaire. Depuis, il a entre autres dévoré Le Nom du Vent, L’Homme-rune, L’Ange de la Nuit, tous les livres de David Gemmell et de Brandon Sanderson. Bref, c’est un lecteur habitué à toutes les formes de Fantasy.

Voici maintenant sa critique de Farlander (sans spoilers, rassurez-vous).


Le premier roman de Col Buchanan restera dans les mémoires, c’est une certitude !

L’histoire pourrait paraître banale au premier abord, avec une nation dirigée par la religion de Mahn qui cherche à dominer le monde, avec des idéaux douteux, des tortures barbares et maléfiques. Une cité, Bar-Khos, résiste depuis une décennie à l’envahisseur grâce à une série de remparts infranchissables (petit clin d’œil à Légende de Gemmell, avec les remparts de Dros Delnoch) et des combats quotidiens. Cependant, les habitants se doutent qu’ils finiront par devoir céder. Cette guerre n’est pas le cœur du récit, mais elle aura son importance pour la suite.

Très vite, dans le prologue, on entre directement dans l’action avec un exemple concret de vendetta exécutée par Ash (le personnage de la couverture). Celui-ci fait partie d’une petite communauté qu’on appelle les Rōshun. C’est une sorte de guilde à qui on peut acheter à prix d’or un sceau protecteur qui permet d’être vengé en cas de meurtre. Une personne qui achète un sceau est donc définitivement liée à lui et si elle se fait exécuter, un Rōshun s’occupera d’assassiner son meurtrier. C’est pourquoi l’ordre des Rōshun est dangereux et craint, personne n’oserait s’en prendre à quelqu’un protégé par un sceau, enfin … presque.

Des personnages très intéressants, Ash est notre héros principal et contrairement à de nombreux romans de Fantasy, nous n’avons pas affaire à un adolescent avec une grande destinée… celui-ci est plutôt vieux et proche de la retraite, un solitaire à la Waylander, agile, calme et discret comme Durzo Blint. Mais Ash est surtout quelqu’un de très charismatique, auquel on s’attache beaucoup au fur et à mesure de la lecture. Il est malade et va prendre sous son aile un petit apprenti au début de l’histoire : Niko. C’est assez drôle de suivre l’évolution de celui-ci pour devenir un Rōshun car mis à part son agilité et sa discrétion, il n’est pas très doué dans les autres disciplines et manque de confiance en lui. On a une flopée de personnages secondaires assez développés, dont on a envie de connaître l’histoire.

On évolue dans un monde de Fantasy moderne, c'est-à-dire qu’on ne rencontre pas de créatures fantastiques, et il y a assez peu de magie. On a affaire à pas mal de combats avec épées, poignards, arbalètes… et surtout, la poudre a été découverte ! On a donc des tirs de canons, des armes à feu, des combats aériens de Nefs  (un passage qui m’a particulièrement plu d’ailleurs).

Le final est assez exceptionnel, plein de surprises et de retournements de situation. Quand on arrive aux 100 dernières pages, on a un rythme effréné et cela devient impossible d’arrêter de lire tellement on veut connaître le dénouement de l’histoire, et croyez-moi il en vaut la peine ! J’ajouterais qu’en plus de l’action, il y a de l’émotion qui la renforce.

Ce premier tome se suffit à lui-même, néanmoins je suis très impatient de pouvoir lire la suite car il m’a laissé une excellente impression ! Le tome 2 justement est prévu pour le 15 juillet 2011 en anglais donc j’imagine que Bragelonne nous fera le plaisir de sortir la suite en VF en 2012.


Voilà pour ce premier avis. Dans un sens, soyez préparés à entendre sensiblement le même son de cloche dans les trois autres, puisque Suzie, Blandine et Étienne ont également adoré. Au moins, comme ça, vous savez qu’on ne vous raconte pas des cracs. :)

Rendez-vous au prochain rapport !

P.S. pour répondre à l’interrogation cachée de Jérémy : la réponse est oui. ;)

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