Il était un petit navire,
Il était un petit navire,
Qui n’avait ja-ja-jamais navigué,
Qui n’avait ja-ja-jamais navigué…
autrement qu’en étant pourchassé par les forces de l’ordre. Ou très rarement.

Voilà en quelques mots comment on pourrait décrire le dernier roman de l’anglais Chris Wooding. Mais comme c’est mon coup de cœur à moi de ce début d’année, je vais m’étendre un peu.

Frey, c’est l’un de ces ouvrages totalement délirants qu’on trouve à la croisée de plein de chemins, de genres et de références. Car les ingrédients du cocktail de M’sieur Wooding sont nombreux : du rhum bon marché «emprunté» à Jack Sparrow, de la poudre à canon des films de Sergio Leone, le même cambouis qu’un Faucon Millenium et, bien sûr, quelques brins de magie (Un golem ! Un sabre démon !). En fait, Frey est quelque part entre Les Mensonges de Locke Lamora et L’Île au Trésor, et c’est aussi cool qu’un épisode de Firefly. Pas étonnant que le roman ait été nominé pour le Prix Arthur C. Clarke 2010.

Pirate, voleur, menteur, mercenaire, séducteur, bretteur… autant de qualificatifs qui conviennent parfaitement pour décrire Darian Frey. À bord de son aéronef, il est le chef d’une petite bande d’aventuriers vivant chichement d’activités illégales. Notre ami est très loin du portrait du héros, et il s’en contente parfaitement. La fin justifiant les moyens, son équipage s’en sort toujours avec les moyens du bord : arnaque, magie noire, lames bien affûtées… Courir très vite peut aussi s’avérer utile, souvent. L’important, c’est de faire profil bas, et que son aéronef ait assez de fuel pour voler.

Bref, le cap’taine est beaucoup de choses… mais sûrement pas un assassin de sang froid. Pourtant, à la suite d’un casse facile qui augurait pourtant le meilleur pour leur compte en banque, tout dérape : Frey gagne le titre d’ennemi public numéro un, pourchassé par toutes les forces de la Coalition. Cette histoire puant la conspiration à plein nez, Frey devra faire preuve de toutes ses capacités criminelles pour éviter la corde.

Comme indiqué plus haut, Frey est roman qui emprunte à beaucoup de genres différents, de la Fantasy à la SF en passant par le récit d’aventure teinté de Steampunk. Du coup, on est tenté de lui associer plusieurs références. On ouvrira le débat à la sortie du livre, le 21 janvier prochain.

C’est d’ailleurs à ce moment-là que devrait arriver le prochain Neverland, dans lequel vous trouverez justement une interview de Chris Wooding. Sur ce, je m’en vais concevoir un tampon «100% littérature pop corn», que j’aposerai sur la couverture du livre, une fois qu’on l’aura reçu...

Bon week end !

 

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