On vous en parle depuis quelque temps, maintenant... mais ca y est : le roman est disponible depuis aujourd’hui ! Pour l’occasion, voici la retranscription d’une petite interview de l’auteur.

Digne représentant de l’émergente « Fantasy à cagoule » (j’adore ce terme), Jon Sprunk nous avait accordé quelques minutes de son temps pour les besoins du dernier numéro de Neverland. L’interview ci-dessous est la version complète de celle publiée dans le magazine.

Bonne lecture !


 

Comment introduiriez-vous Caim et son monde ?

Caim est un assassin vivant dans la capitale d'un empire corrompu et déchu. Il vit grâce à ses dons et son intelligence, mais lorsqu'un travail tourne mal, il se voit chassé par des tueurs rivaux, des sorciers… et la loi.
Pour ce qui est du décor, il ressemble en quelque sorte aux Périodes Sombres de l'Europe, avec une touche de magie en plus. Celle-ci provient d’un monde "miroir" avec des règles très différentes.


D’où vient ce projet, au juste ?

L’idée de base impliquant un voleur capable de manier les ombres est simplement venue à moi. Ce n’est pas l’explication la plus sexy, mais c’est vrai. Je n’étais sûr de rien pour le personnage principal. Puis, je me suis souvenu d’une histoire que j’avais partiellement écrite, à propos d’un assassin. J’ai eu le sentiment d’avoir mis la main sur quelque chose et de la fusion de ces deux idées est né Le Fils de l’Ombre.


Comment et pourquoi êtes-vous devenu écrivain ?

Facile : j'ai lu et lu et encore lu. Lire était mon passe-temps préféré quand j'étais enfant, et la transition de créer mes propres histoires semblait naturelle. C'est seulement lorsque je suis devenu plus vieux que j'ai commencé à penser que je pouvais avoir un avenir en tant qu'auteur professionnel. Le "pourquoi" est bien plus compliqué… Je dirais que vivre sans écrire n'est pas assez vibrant et engageant à mon goût.

Quels sont les romans qui vous ont le plus marqué en tant que lecteur, et ceux qui vous ont influencé en tant qu’auteur ?

Les œuvres que j’ai le plus appréciées à travers les âges sont Le Seigneur des Anneaux, ConanLe cycle d'Elric de Michael Moorcock, Le Cycle des épées de Fritz Leiber et La Compagnie noire de Glen Cook. Comme vous pouvez le constater, je suis un grand fan des sagas traditionnelles de "sword and sorcery". Quant à savoir lesquels de ces auteurs m’ont le plus influencé, je propose aux lecteurs de le deviner !


On assiste en ce moment à une véritable émergence de romans de Fantasy mettant en vedette des voleurs et des assassins. Comment expliqueriez-vous cet entrain général ?

La beauté de la vie s’immisce même dans les pires facettes de la laideur. Il y a quelque chose d’indéniablement séduisant dans le côté le plus obscur de l’humanité. La littérature est à mon sens l’un des moyens les plus sûrs pour l’explorer.


Le Fils de l’Ombre se démarque quelque peu de ces ouvrages par sa magie qui est plus présente. Cette importance des éléments fantastiques était volontaire ?

Absolument. En tant qu’écrivain, je préfère une approche traditionnelle (avec quelques twists, tout de même). Bien trop souvent, la Fantasy associée à la magie élaborée se trouve trop intellectuelle et détachée. Si la magie était réelle, il me semble qu’elle serait primale et plus chargée émotionnellement.


Enfin, quels sont les trois mots que vous utiliseriez pour décrire votre livre ?

Excitant, noir et furieux.


Jon Sprunk semble être un homme de peu de mots… mais il les choisit bien, le sagouin. Si je n’avais pas commencé la lecture du Fils de l’Ombre, la traduction de cet entretien m’aurait convaincu.

Et vous ?

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