En avril 2013, nous avions la bonne idée d’éditer trois bouquins mettant la culture steampunk à l’honneur, afin de lui donner un regain de visibilité. Au sens propre, puisque les romans étaient livrés sous de fabuleux atours : dorures cuivrées sur la couverture et sur les pages, coins arrondis, maquette intérieure ouvragée…

Moins d’un an plus tard, devant le succès rencontré par cette opé, on se devait de la répéter !

Trois nouveaux ouvrages représentatifs de ce courant vous seront donc proposés dès le 19 février. Mais pas n’importe lesquels, puisque nous parlons de deux éditions intégrales et d’une Bible, rien de moins !

Poster-Steampunk_IMP

New Victoria : une civilisation high tech obéissant aux codes et aux modes de l’ère victorienne, dont les frontières sont menacées par des rebelles curieusement difficiles à tuer. Bien loin des combats armés, Nora, jeune aristocrate en crinoline, a un destin tout tracé : épouser un membre de la haute société et collectionner les robes de bal. Faire honneur à la mémoire de son père, l’éminent docteur Dearly. Rien, dans sa délicate éducation victorienne, ne l’a préparée à un violent kidnapping, ni à survivre dans le camp d’une faction rebelle. Et pourtant elle devra surmonter ses craintes et ses préjugés pour comprendre la nature du véritable danger qui menace les vivants… comme les morts.

Deux ans après sa première incursion dans nos catalogues, la resplendissante Lia Habel nous revient avec l’édition intégrale de son œuvre, réunissant le diptyque. New Victoria, c’est la rencontre improbable mais pourtant réussie de mouvances littéraires variées : du steampunk, mais aussi de la dystopie, de la romance… et des zombies ! Rassurez-vous, ces derniers ne sortent pas de nulle part. La raison de leur présence est même bien trouvée… Mais si la haute société néo-victorienne ne veut surtout pas avoir affaire à eux, c’est pour une bonne raison.

New Victoria – L’Intégrale de Lia Habel

Londres, 1872. Dans le monde d’Arcadia, la réalité a les couleurs du rêve : un royaume idéal, baigné de féerie arthurienne, dans lequel les ministres sont poètes et les artistes sont rois, où le futur est tabou et la mort improbable. Un jour pourtant, d’étranges présages viennent troubler la sérénité de la belle capitale. Neige bleutée, vaisseau fantôme… Le peintre Rossetti et ses amis se sentent mystérieusement concernés. Cent quarante ans plus tard, dans un Paris agonisant plongé sous les eaux, quatre jeunes gens férus d’art victorien entendent le même appel, et s’apprêtent à déchirer le voile qui sépare les deux mondes.

L’ami Fabrice Colin avait justement fait son retour sous la bannière de Bragelonne à l’occasion de la première édition du Mois du Cuivre, avec la complicité de Mathieu Gaborit, pour Confessions d’un automate mangeur d’opium. Le voyage qu’il vous propose cette fois vous guidera à travers Londres, en 1872 – un passage obligatoire, semble-t-il – mais il vous portera bien plus loin encore ! Ce volume réunit Vestiges d’Arcadia et La Musique du sommeil, deux des premiers romans de l’auteur qui, pour la petite anecdote, comptent aussi parmi les premiers livres édités par Stéphane Marsan, alors chez Mnémos !

Arcadia - L'Intégrale de Fabrice Colin

Ces deux splendides illustrations de couvertures, nous les devons à Noëmie Chevalier. Sacrément fort, n'est-ce pas ?

La Bible Steampunk de Jeff Vandermeer et S.J. Chambers est le troisième ouvrage faisant partie de l'opération. Mais nous lui dédierons un article entier très prochainement, images à l'appui. :)

Actualités Liées