alt src=http://www.bragelonne.fr/img/auteurs/1107-grimwood_3.jpgJon Courtenay Grimwood ne fait décidément jamais rien comme les autres. Si vous êtes un fidèle lecteur de Bragelonne depuis nos débuts, vous savez qu’il est à l’origine de plusieurs trépidants bouquins de SF à coup de poing, dans la lignée de Richard Morgan. (NeoAddix, RougeRobe…)

Cette fois, il nous revient avec Assassini. Une série audacieuse qui fait office de chaînon manquant à deux genres littéraires bien précis : la littérature vampirique et la Fantasy épique.

Et en plus, il transpose tout ça dans une fresque historique. Nous sommes en 1407, à Venise… mais un Venise dont le décor et le contexte ont été quelque peu altérés par l’auteur. La Cité des Doges est ici entre les mains d’une lignée ducale remontant au célèbre Marco Polo, les Millioni.

Marco IV est l’arrière-arrière-petit-fils du navigateur, et règne sur la Sérénissime. Du moins, en théorie. Puisqu’il est loin d’être très futé, sa mère et son oncle gouvernent à sa place. Ils règnent sur les mers, dictent les lois et semblent tout-puissants. Mais Venise est la ville des masques, de la tromperie. Et du meurtre. Leur ville est le théâtre d’une guerre secrète entre les puissants qui veulent le pouvoir et, sous leur orgueil, ils vivent dans la crainte d’assassins meilleurs que les leurs…

Une nuit, tout bascule. La cousine du duc, Giuletta, qui devait être mariée de force, est enlevée par des pirates. Et au même moment, Atilo, le maître-assassin de Marco, tranche la gorge de sa dernière victime. Il s’apprête à rebrousser chemin, mais aperçoit un garçon penché sur le mourant, en train de boire à sa plaie. Il est beau comme un ange, d’une maigreur terrifiante, et la vitesse à laquelle il esquive un poignard et escalade un mur stupéfie Atilo. L’assassin sait qu’il doit à tout prix trouver le garçon. Non pour le tuer, mais pour en faire son apprenti…

C’est ainsi que, quelque temps plus tard, le jeune Tycho entre au service de la Régence. Si son passé reste obscur, ses compétences et sa nature même vont faire de lui une pièce maîtresse dans l’échiquier…


La couverture est signée Benjamin Carré.

Voilà pour le pitch de Lame damnée, premier volume de ce qui devrait être une trilogie. Assassini, c’est d’une certaine façon la rencontre d’Assassin’s Creed et d’Underworld, que ce soit pour la toile de fond ou pour le contexte de la guerre que se livrent les deux factions en présence.

Audacieux, qu’on vous disait… Le premier volume est déjà disponible en librairie.

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