A peu près 3 à 4 fois par mois, il y a un rituel immuable c'est ... TADAAAAA ... l'arrivée des nouveautés.

N'allez pas croire que l'édition c'est que du travail intellectuel, les bras sont souvent mis à contribution et la manutention n'est pas la moindre des tâches ingrates qu'il faut réaliser quasi quotidiennement. C'est lourd le poids de la culture (comme mes jeux de mots foireux).

Généralement on appelle tout le monde sur le pont pour l'opération qui est désormais rôdée : vous allez vivre étape, par étape ce processus muri d'une longue expérience et nourri de quelques bavures, bévues, erreurs passées.

Pré-requis J-1 : nous sommes tous prévenus la veille que DEMAIN il y aura un arrivage.

Le Jour J : le monsieur du transporteur prévient qu'il arrive avec la (les) palette(s). Aussitôt c'est le branle bas de combat et chacun se prépare à l'action.

On se retrouve tous dans la cour (enfin tous ceux qui sont là et qui sont en état de porter des colis) :

 

Aujourd'hui y'a que des mecs (c'est pas fait exprès et ce n'est pas pour porter un coup fatal à la parité ni pour faire preuve d'une excessive galanterie aujoourd'hui surannée et datée).

LA PALETTE ARRIVE :

  

Waaa, y'en à qu'une mais elle est maousse costaud.

Déconcertés, par ou on commence ?

 

Ah, oui ! Il faut enlever le film protecteur avec le cutter magique qui a pris l'habitude d'être introuvable juste avant le moment fatidique :

 

C'est parti : aujourd'hui y'a le dernier tome d'Elamia de Erik Wietzel ET l'intégrale de la saga de Shannara avec les nouvelles couvertures :

Tout le monde s'y met courageusement :

    

Direction la salle des stocks : ça empile sec, ça monte fort !!

 

Evidemment (principe des vases communicants adaptés à l'édition) si ça monte ici, c'est que ça descend là bas :

 

Voilà c'est terminé :

  

(sous le regard amusé de Jennifer qui faisait des fonds d'écrans SF pour Jean-Claude Dunyach)

Terminé, tout le monde retourne au travail (ou va se prendre un petit café) jusqu'à la prochaine fois.

Evidemment quand la palette arrive à 8h00 et qu'il n'y a qu'une personne au bureau d'arrivée, ladite personne ressent un profond sentiment de solitude et d'injustice et, ce que nous réalisons à 7 en 15 minutes, ben elle le réalise seul en ... pffff ... plus de temps (et en pestant contre les censuré qui sont pas encore arrivés).

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