La Désolation, l’apocalypse. Une fin du monde sombre, sanglante et sans pitié.

Qui est Ed McDonald ?

 

Ed McDonald a longtemps jonglé entre différentes professions dans diverses cités et contrées, mais le point commun entre toutes est qu’elles lui laissaient assez de temps pour écrire.

Il vit actuellement avec sa femme à Londres, une ville qui lui fournit une inspiration perpétuelle.

Expert en narration grâce à son activité de maître de conférences, il pratique diverses activités, telles que la pratique de l’épée, de la rapière ou, moins commune à Londres, de la hache d’armes. De quoi se familiariser avec ces outils indispensables à tout bon récit de Fantasy. Parfait maître d’un univers pourtant riche et complexe, il allie une imagination et une créativité qui lui permettent déjà d’être comparé à David Gemmell, à Scott Lynch ou à Joe Abercrombie.

Le trailer VO (Épique à souhait) :

 

Sous son ciel brisé, la Désolation est une vaste étendue de terre ravagée, née quand la Machine, l’arme la plus puissante du monde, fut utilisée contre les immortels Rois des profondeurs. Au cœur de ce désert, grouillant de magie corrompue et de spectres malveillants, les Rois et leurs armées attendent leur heure…

 

Pour Ryhalt Galharrow, la Désolation n’a pas de secrets. Chasseur de primes aguerri, il est chargé de retrouver une femme aux pouvoirs mystérieux, qui semble avoir mis au jour un inquiétant secret. Jadis, cette femme et lui se connaissaient bien. Voilà qu’ils se redécouvrent au milieu d’une conspiration qui menace de détruire tout ce qui leur est cher, et qui pourrait mettre un terme à la trêve fragile de la Machine…


La Marque du corbeau d’Ed McDonald est plus que prometteur, il est horriblement original. Après 18 ans de publications, d’aucuns auraient pu penser que nous avions arrêté de tomber de notre chaise en lisant de nouveaux ouvrages. Et bien, détrompez-vous, on a été époustouflé par ce récit. Blackwing est une pépite bien noire, bien dark, une saga sanglante et haletante qui vous accrochera dès les premières pages !

On vous annonce toujours le meilleur, mais c’est parce que, pour vous, on ne sélectionne que le meilleur. Ce qu’on vous a trouvé cette fois-ci, c’est un récit particulièrement original, sortant de l’ordinaire et jouant avec les différents codes, pour créer une série qui réinvente un genre qui est, malgré lui, parfois devenu trop rigide.

Pour être complet, je devrais vous détailler l’ensemble des monstres et autres créatures qui peuplent la Désolation… Non j’en ai déjà trop dit, vous devrez le découvrir par vous même au plus vite !

Chaque page tournée est une découverte, et le tout est si bien orchestré qu’on ne s’y perd jamais. Chaque évènement, chaque détail s’agence pour construire un monde terrible dans lequel vous évoluerez, découvrant à travers les yeux de Ryhalt des terres ravagées mais pleines de merveilles.

Comble de l’horreur, un dernier détail qui vous glacera le sang, notre héros sera confronté à…. des enfants . Ils sont petits, paraissent inoffensifs, se glissent partout et sont diablement rapides ! Depuis le temps que je vous disais de vous en méfier !

Blackwing est une saga qui ne peut laisser indifférent. Portée par une atmosphère post-apocalyptique, des armes à feu et autres technologies, le tout enrobées par la prose de l’auteur font de La Marque du Corbeau un premier roman incroyable !

 

La couverture


L’illustration de la couverture est signée Mikaël Bourgouin. Il est dessinateur de BD et illustrateur.

 
 
 

 

« Un premier roman de Fantasy remarquablement maîtrisé, alliant l’inventivité de China Miéville au rythme des épopées de David Gemmell. » Anthony Ryan, auteur de Blood Song

« Ed McDonald dépoussière le genre. Épique. » Fantasy Book Critic

« Impressionnant ! Des personnages complexes et un univers fouillé qui laisse pantois. » SFF World

« Premier roman d’Ed McDonald, Blackwing met la barre très haut et nous offre un récit de dark fantasy passionnant qui marque surtout par son décor post-apocalyptique et son ambiance résolument sinistre. Si cette noirceur en déstabilisera sûrement plus d’un, les amateurs de Cook ou Abercrombie devraient pour leur part trouvé leur bonheur aux côtés de ces personnages torturés et sévèrement malmenés. Une excellente découverte ! » Le Bibliocosme

« Sombre, doté d’une ambiance quasi (post-)apocalyptique, de fantasy mêlée à de la technologie rudimentaire, emplie de monstres, de combats et de personnages ambigus, Blackwing ravira les amateurs de dark fantasy. » Xapur

Pour un roman aussi sombre et lugubre, c’est paradoxalement vraiment brillant !Apophis

« Le livre le plus surprenant de l’année. Une sacrée entrée en matière. » SF Books

« Blackwing alterne entre fiction post-apocalyptique et Fantasy, tout en parvenant à injecter un sentiment de merveilleux dans tout ce réalisme. J’espère que Joe Abercrombie et Scott Lynch ne se reposent pas sur leurs lauriers, car il y a une nouvelle lame en ville. » Gavin Smith, auteur de The Age of Scorpio


Envie de vous faire une idée avec les premiers paragraphes ?

Chapitre premier

Quelqu’un les avait avertis de notre arrivée. Les adeptes n’avaient laissé qu’un appartement vide et quelques volumes de versets illégaux. Un repas à moitié terminé, des tiroirs retournés. Ils avaient rassemblé tout ce qu’ils pouvaient transporter et s’étaient enfuis vers l’est, dans la Désolation. À l’époque où je portais l’uniforme, le marshal m’avait dit que seules trois sortes de gens s’aventuraient volontairement dans ce territoire maudit : les désespérés, les imbéciles et les corrompus. Les adeptes étaient suffisamment désespérés. J’avais donc réuni une dizaine d’imbéciles corrompus pour me lancer à leurs trousses.
Nous avions quitté Valengrad un après-midi qui empestait les égouts, le regret et la fin d’un autre été pourri. L’argent ne justifiait pas les risques encourus, mais chasser des hommes était ce que je faisais le mieux, et je n’avais pas l’intention de laisser mon gibier s’enfuir très loin. La moitié de la horde que j’avais rassemblée ne s’était encore jamais risquée dans la Désolation ; c’était tout juste s’ils ne s’étaient pas pissé dessus quand on avait franchi l’étroite porte de la ville. À une demi-lieue, ils posaient des questions sur les gillings et les dulchers. À une lieue, l’un d’eux se mit à chialer. Mes vétérans avaient ri avant de lui rappeler qu’on serait de retour avant la nuit.
Trois jours plus tard, ces salopards galopaient encore devant nous. Plus personne ne rigolait.
— Ils se dirigent vers la gorge de Poussière, observa Tnota. (Il joua avec les cadrans de son astrolabe et l’orienta vers le ciel pour mesurer la distance entre les lunes.) Je vous l’avais dit. Pas vrai, capitaine ?
— T’avais dit que dalle.
Il l’avait dit. Et les empreintes de pas dans le sable lui donnaient raison.
— Et si. (Tnota me sourit, ses dents jaune moutarde ressortant de façon sinistre dans sa figure brune.) Je m’en souviens. Vous êtes entré dans le rade avec la paperasse, et j’ai dit : « Je parie qu’ils sont partis vers la gorge. » Je trouve que ça me vaut bien une plus grosse part.
— Même si ce boulot payait assez pour se permettre des parts plus grosses, tu n’y aurais pas droit. Et c’est pas le cas, ajoutai-je.
— Pas ma faute, grommela Tnota. C’est pas moi qui choisis.
— C’est bien la première fois que tu dis vrai aujourd’hui. Maintenant boucle-la et détermine un itinéraire.
Tnota braqua de nouveau l’oculaire en verre vers le ciel couleur vieil hématome. Des ors sales, quelques pointes de vert, des violets déchiquetés et des sangs rouille hideux s’y mêlaient en une palette évoquant fluides organiques et vaisseaux éclatés. Il compta sur ses doigts, traça une ligne invisible d’une lune à la suivante. Les fissures étaient immobiles dans le ciel, ses nuages à peine traversés d’un murmure.
Tout dans la Désolation est accidenté. Tout y est anormal. Plus vite nous descendrions ces enfoirés avant de repartir vers l’ouest, mieux je me porterais.
Nous arpentions des talus de gravier et de sable ; la roche noir et rouge y était plus sèche que le sel. Quelque chose d’indescriptible émane de la Désolation. Une sensation diffuse dans l’air, vaguement hostile. Cela vous pénètre les os, s’insinue dans vos gencives jusqu’à vous donner le goût du poison. J’espérais que tout serait bientôt terminé…

Poursuivez votre lecture en quelques secondes :

La Marque du corbeau

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