Vendredi dernier se tenait à Londres la troisième cérémonie des David Gemmell Awards. Pour rappel, cette édition 2011 avait réuni six finalistes pour la catégorie mère du Legend Award, récompensant le meilleur roman de Fantasy de l’année :

•    La Lance du désert de Peter V. Brett
•    La Guerre des Nains de Markus Heitz
•    L’Alchimiste des ombres de Pierre Pevel
•    Towers of Midnight de Robert Jordan & Brandon Sanderson
•    The Way of Kings de Brandon Sanderson
•    Le Prisme noir de Brent Weeks


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Non content d’être nominé deux fois, c’est Brandon Sanderson qui a décroché la timbale avec The Way of the Kings. Il s’agit du premier volume de la nouvelle série qu’il écrit dans le même temps que le grand final de La Roue du Temps.

Pas de bol, c’est aussi le seul roman nominé qui ne sera pas édité chez nous. Mais bon, on a été assez gâtés les deux années précédentes, faut bien que ça tourne un peu… alors toutes nos félicitations à Brandon, que nous avons eu le plaisir de rencontrer aux dernières Imaginales, et à ses éditeurs (TOR aux Etats-Unis, Orbit en Europe) !

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Car il est l’auteur des volumes 12, 13 et bientôt 14 de La Roue du Temps, Sanderson fera son entrée dans le catalogue de Bragelonne dans quelques années. En attendant, rappelez-vous que La Roue de Robert Jordan commencera à tourner chez nous dès le début d’année prochaine !

Dans les autres catégories, mille bravos également à Darius Hinks qui remporte le Morningstar Award du meilleur premier roman avec Warrior Priest. Quant au RavenHeart Award, qui récompense la meilleure illustration, il a été attribué à Olof Erla pour la couverture de Power and Majesty, de Tansy Rayner Roberts.

Et c’est ainsi que se termine cette troisième édition des Gemmell Awards...


Ce qu’on peut retenir de cette année, c’est que tous les auteurs réunis pour cette finale sont extraordinaires. Ils sont issus d’une génération incroyable dont la plupart on livré un premier roman tonitruant : L’Homme-rune de Brett, La Voie des ombres de Weeks, ou Elantris pour Sanderson, bien sûr… mais aussi Les Mensonges de Locke Lamora de Scott Lynch, Le Nom du Vent de Patrick Rothfuss, Premier sang de Joe Abercrombie, Lamentation de Ken Scholes et le Farlander de Col Buchanan… vraiment, on assiste à une sacrée période.

À noter également que notre mousquetaire national continue d’être plébiscité par les lecteurs anglo-saxons. La présence de Pierre Pevel parmi les finalistes, comme celle de l'allemand Markus Heitz, le papa de Tungdil, démontre leur engouement pour des romans venus d’ailleurs. Plus que jamais, ils sont désireux de découvrir une Fantasy différente, telle qu’on la conçoit en dehors des États-Unis ou de Grande-Bretagne. Andrzej Sapkowski l’a parfaitement prouvé en remportant le premier Legend Award de l’histoire, rappelez-vous…


À l’année prochaine et merci à tous ceux qui ont fait entendre leur jolie voix !

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