En octobre 2011, Stéphane a eu la chance de partir aux États-Unis pour représenter Bragelonne lors de la cérémonie de remise de prix des World Fantasy Awards, auxquels nous étions nominés. Nous étions déjà ébahis par cette nouvelle, lorsqu'une seconde, tout aussi étonnante, est arrivée : Terry Goodkind souhaitait le rencontrer pour le remercier de notre travail sur l'édition française.

Waow.

Steph vous raconte cette rencontre ci-dessous…

altRencontrer un auteur que l'on publie est toujours un honneur et un plaisir. Mais quand cet auteur est Terry Goodkind, c'est absolument exceptionnel.

Quand j'ai tourné la dernière page de La Première Leçon du Sorcier, il y a dix ans de cela, j'ai su que je venais de lire l'un des trois plus grands romans de Fantasy de ma vie. Quand nous l'avons publié dans la traduction de Jean Claude Mallé et sous le design de couverture créé par David Oghia (depuis repris dans plusieurs pays), nous avons compris que nous tenions un best-seller. En effet, depuis lors, L'Épée de Vérité n'a cessé d'être le plus grand succès en France pour une série de Fantasy adulte.

Cette réussite, nous la devons bien sûr au talent de Terry et aux qualités époustouflantes de son œuvre. Mais, en coulisse, nous la devons aussi à la confiance inouïe que Terry et son agent Danny Baror ont accordée à notre minuscule maison débutante à l'époque, en nous confiant leur best-seller plutôt qu'aux énormes groupes qui le convoitaient. Nous n'avions à offrir que notre passion et nos idées ; ils ont cru en nous et ne l'ont pas regretté.

Terry est de ces auteurs à qui l'on voudrait pouvoir dire qu'il a changé notre vie. Surtout qu'il se montre très rarement. Alors imaginez ce que nous avons ressenti quand il nous a invités à venir chez lui !

Terry n'avait jamais accueilli un éditeur dans sa demeure. Il l'a fait pour nous remercier, et à travers nous ses fans français, pour ce qui s'est passé pour sa saga en France : la constance avec laquelle nous l'avons soutenue et mise en valeur, la qualité du travail accompli, l'enthousiasme et la fidélité incomparable de ses lecteurs. Une telle reconnaissance nous a profondément touchés.

C'est ainsi que le 2 novembre 2011 j'ai franchi le seuil de la villa des Goodkind, dans le désert du Nevada, accueilli par Terry et son épouse Jeri. Terry est aussi impressionnant « en vrai » que sur les photos que nous connaissons de lui.

Mais, passés les premiers instants où, je l'avoue, je n'en menais pas large, Terry s'est vite montré très agréable, accessible, simple, ravi de me faire découvrir sa maison en compagnie de sa femme, elle-même drôle, souriante, pleine de vie et d'humour.

Et alors là, mes amis, a commencé un véritable rêve éveillé. Car l'entrée et le salon de Terry arborent les peintures originales des illustrations de la saga par Keith Parkinson. Ces tableaux à l'huile mesurent parfois plusieurs mètres.

Se tenir devant eux, les contempler grandeur nature, plonger dans ces paysages fastueux qui nous fascinent depuis des années, c'était une expérience extraordinaire.

Mais ce n'était que la première…

À suivre…

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