Pour continuer à anticiper les nouveautés du mois d’août, penchons-nous cette fois sur Église électrique. Si vous avez apprécié les aventures de Takeshi Kovaks ou de Greg Mandel (voire du Faucheur), alors vous adorerez celles d’Avery Cates. Car avec lui, Jeff Somers va peut-être un peu plus loin dans le délire thriller futuriste.
L’action d’Église électrique prend place dans un futur proche où la seule chose qui grandit plus vite que la criminalité, c’est la technologie. L’homme qui nous sert de guide s’appelle Avery Cates. Un sale type. Un criminel et – pour qui est prêt à y mettre le prix – un tueur très, très doué. Pourtant, malgré sa réputation, Cates a les foies. Traqué par la police, il se voit accorder une chance de se racheter. Comprenez par là qu’il est forcé d’accepter une mission impossible : assassiner Dennis Squalor.
Squalor est le prophète d’une nouvelle religion, assez sinistre dans son genre malgré sa séduisante doctrine : parce que la vie est trop courte pour percer les mystères de l'univers, autant devenir immortel. Et c'est justement ce que propose l'Église électrique à chaque nouvel abonné nouveau fidèle. Le seul hic (presque rien) c'est que pour acquérir la vie éternelle… les prétendants doivent être tués.
C'est dans un contexte délicat que Cates accepte la mission. La secte est de plus en plus puissante, et chacun de ses moines cyborgs est armé jusqu'aux dents. Les joies de la biotechnologie.
Autant vous dire qu'il n’est pas très optimiste...
Vous l'aurez sans doute pigé, on tient là un nouveau thriller cyberpunk aussi fun que captivant. D'ailleurs, les droits du bouquin on été acquis par Sony pour en faire une adaptation cinématographique. Vu l'histoire, ca se prêterait particulièrement bien à l'exercice… mais on n'y est pas encore, hein.
Le bouquin sort chez nous le 27 août. En attendant, si vous voulez vous convertir, sachez que Jeff Somers a créé un site viral spécialement pour la promotion du livre. Sur www.the-electric-church.com, vous pourrez faire connaissance avec cette congrégation, son guide spirituel, son codex… ne vous étonnez pas si le site bug de temps à autre : il semblerait qu’une bande d’activistes anti-Squalor ait piraté le système.
C’est particulièrement bien foutu ! Et puis, il y a aussi le propre site web de Somers, qui a l’air bien barré dans son genre…