La troisième saison des Trésors de la SF va bientôt se terminer. Si l’honneur de clôturer l’année reviendra en octobre au dernier volume consacré à Julia Verlanger, septembre verra la parution d’un autre titre exceptionnel, par le non moins exceptionnel Michel Jeury.
Escales en Utopie est à l’image des autres ouvrages la collection : un pur bijou de la science-fiction. Tout comme les autres volumes dédiés aux auteurs francophones, il défini plus particulièrement la volonté de Laurent Genefort et de Bragelonne de réaliser un véritable morceau de patrimoine de notre impressionnant potager d’écrivains.
Si vous comptez parmi nos plus jeunes lecteurs, ou que vous n’êtes pas informés des grands noms ayant forgés l’âge d’or de la SF française, peut-être que vous connaissez tout de même Michel Jeury, en raison de ses nombreux romans situés dans notre terroir. Mais avant d’avoir embrassé cette seconde spécialité, la carrière de l’écrivain avait fait un énorme boom (plutôt un BOOOM !!!) durant les années 70 et 80.
C’est donc tout naturel de le voir débarquer dans notre "Hall of Fame". C’était ça, la fameuse surprise que vous promettait Laurent. D’ailleurs, voici comment il introduit ce livre :
Jeury est le chef de file de la SF française des années 1970, l’égal d’un Brunner ou d’un Dick. TSF réunit pour la première fois ses trois chefs-d’oeuvre : Aux étoiles du destin, Poney-Dragon et L’Univers-ombre, ainsi que trois nouvelles. C’est la veine utopiste (symbole de toute une époque) du maître auquel s’attache le présent volume. De plus, la nouvelle inédite Le Cinquième Horizon forme un épilogue au premier roman, paru il y a tous justes cinquante ans. C’est en soi un événement littéraire, qui sera célébré par deux postfaces dans le volume ! Ce n’est pas un hasard si, de son côté, Gérard Klein réédite La Trilogie chronolytique chez Ailleurs & Demain : il est temps que ce monstre sacré, absent depuis trop longtemps, revienne sur le devant de la scène.
Vous l’aurez compris, c’est un incontournable, que ce soit pour les fidèles de la collection, ou de la SF dans sa globalité. Et parce qu’on a affaire à un recueil exceptionnel, Laurent a donc décidé de l’agrémenter non pas d’une, mais de deux postfaces, respectivement signées Richard Comballot et Joëlle Wintrebert.
Alors, le 17 septembre, n’oubliez pas de prendre votre ticket en librairie...
