Après L’Assassin royal et L’Ange de la Nuit, on sent clairement émerger un nouveau courant en matière de Fantasy épique. Un courant froid porté par des assassins…
Non pas qu’on veuille dès maintenant coller une étiquette à Jon Sprunk, mais force est de constater qu’il nous a procuré le même plaisir que Madame Hobb ou Monsieur Weeks, grâce à une recette un peu différente.
Prévu en octobre chez Bragelonne, Le Fils de l'ombre est le premier roman de l’auteur. Sorti il y a quelques mois seulement aux Etats-Unis, le livre a déjà fait pas mal de bruit, en raison de la qualité du divertissement qu’il apporte. Si l’on se retrouve une nouvelle fois dans un monde où les ténèbres semblent prédominer, Sprunk a insufflé beaucoup d’éléments nouveaux et imaginatifs à son intrigue.
Contrairement aux héros des deux auteurs cités un peu plus haut, celui de Sprunk, Caim, est un coupe-jarret confirmé à la réputation déjà bien installée… et amplement méritée. Il n’est pas un mauvais bougre, mais que voulez-vous, quand on a un don… Il évolue dans un vaste cité où la corruption a une importance aussi grande que celle de l'ordre religieux. On paraît être en terrain connu, là, mais plusieurs éléments magiques de l’intrigue viennent étoffer le background…
Le Fils de l’ombre est sans aucun doute l’un des gros titres de la rentrée prochaine… et on ne veut pas trop vous en dire dès maintenant. On aura largement le temps de revenir dessus, ne serait-ce que pour vous faire découvrir un peu plus l’auteur. Ça commencera dans le prochain numéro de Neverland, qui proposera une interview exclusive de Monsieur Sprunk.
À dans quelques semaines…