6 livres fantastiques, 6 auteurs incroyables, il n’en restera qu’un… Vous ne connaissez pas encore la sélection ? Vous souhaitez avoir un concentré d’infos sur le livre, l’auteur, un mot de l’éditeur et un extrait du texte ? Prenez une chaise, asseyez-vous confortablement, vous êtes pile là où il faut !

 

Nommé ambassadeur itinérant par Richard, Nathan Rahl, son lointain ancêtre, entend porter haut les couleurs de D’Hara. Le connaissant bien — et depuis près de deux siècles –, Nicci craint surtout que le flamboyant sorcier n’aille à la rencontre de bien des ennuis. Consciente de ne plus avoir vraiment sa place auprès du Sourcier, elle décide d’accompagner le vieil homme. Nathan commence fort : une visite à Rouge, la voyante, qui s’empresse de le charger d’une mystérieuse mission aux confins de l’Ancien Monde. L’aventure recommence, mélange d’exaltation héroïque et de griserie du danger. Face à l’ampleur du défi à relever, fallait-il s’étonner que la Maîtresse de la Mort décide de reprendre du service ?

Vous aviez suivi avec attention l’univers de l’Épée de Vérité, c’est avec plaisir que vous allez découvrir ce roman centré sur Nicci. Pour faire simple, Richard a foutu un sacré bordelNicci, la sorcière est devenue plus sympathique, et une voyante vient juste de lui dire qu’elle allait sauver le monde… Dure vie.

 

Mais on ne sauve pas le monde en restant sur son canapé à manger des chips, donc elle se lance sur la route avec Nathan, avec qui elle s’entend finalement assez moyennement.

Nicci est ultra badass. C’est une héroïne unique, puissante avec une mentalité de guerrière.

Comme à son habitude, l’auteur vous embarque dès les premières pages dans son univers et ne vous lâche pas avant les dernières !

Ils vont devoir traverser des territoires inexplorés et se confronter à des obstacles insurmontables


 

Terry Goodkind est le prodige de la Fantasy américaine.

Son cycle de L’Épée de Vérité est un best-seller international vendu à plus de 20 millions d’exemplaires.

Pour la première fois depuis Terry Brooks, un auteur a réussi l’exploit de rassembler tous les publics sous sa bannière.

Traîtrise, aventure, intrigue, amour, tous les ingrédients sont réunis dans ce cycle pour en faire la plus grande fresque de Fantasy depuis Tolkien.


 
L’Epée de Vérité est l’une des plus grandes séries de Fantasy de tous les temps, par son succès (plus de 25 millions d’exemplaires vendus), son extrême lisibilité qui lui a valu de rencontrer un public très large au-delà des fans du genre, sa prodigieuse richesse et la façon novatrice, voire provocante, qu’elle a eu de traiter de certains sujets.
Après 15 volumes et deux préquelles à ce cycle, Terry Goodkind a décidé de poursuivre l’exploration de cet univers avec cette fois le premier rôle à l’un de ses personnages les plus attachants : Nicci, la Sœur de l’Obscurité. C’est toujours une expérience fascinante de pénétrer dans l’imagination de Terry Goodkind, l’entrelacs de ses dilemmes moraux et le développement ininterrompu de sa conception de la magie.

Stéphane


L’illustration de la couverture est signée Bastien Lecouffe Deharme. Il a également travaillé sur des couvertures de romans de Clive BarkerH.P. Lovecraft ou encore Frank Herbert.

 
 
 

Envie de découvrir les premières pages ?

Un autre crâne craqua sous la semelle de Nicci, mais elle avança quand même. Dans cette forêt dense, impossible d’éviter les ossements qui jonchaient le sol et les branches recourbées comme des serres que sa tête frôlait sans cesse. Des obstacles qui l’auraient déjà gênée en plein jour… Au cœur de la nuit, dans les Terres Noires, ce chemin était un cauchemar.

Quand elle avait une mission à accomplir, Nicci ne se laissait pas arrêter par l’impossible.

Des restes humains couverts de mousse tapissaient le sol de la forêt. À la lueur des rayons de lune qui filtraient de la frondaison, des os jaunis brillaient faiblement. Quand elle enjamba un tronc de chêne pourri qui lui barrait la voie, le talon de la jeune femme réduisit en miettes un nouveau crâne, délogeant les dents d’une mâchoire friable comme de la craie. On eût dit que le très ancien défunt voulait la mordre pour imiter les demi-humains anthropophages qui avaient récemment déferlé sur les Terres Noires.

Longtemps surnommée la Maîtresse de la Mort — certains la connaissaient encore sous ce nom –, Nicci n’avait pas peur des crânes. De simples coquilles vides… Et par le passé, elle avait contribué à transformer plus d’un vivant en squelette. Intriguée par un tas d’os qui se dressait au pied d’un chêne, elle s’arrêta pour l’étudier. Un avertissement ? Un signal pour s’orienter ? Un ornement ?

La voyante nommée Rouge avait un étrange sens de l’humour. Même en cherchant bien, Nicci ne voyait pas pourquoi Nathan tenait tant à la voir. Comme de juste, il n’avait pas daigné lui fournir des explications.

Cessant un moment de fendre les broussailles, le prophète se retourna et lança :

— Magicienne, il y a une prairie droit devant. Nous allons avancer plus vite.

Nicci ne se hâta pas pour rattraper le sorcier. Impétueux de nature, Nathan prenait souvent des décisions douteuses.

— Nous aurions déjà été plus vite si nous n’avions pas tenté de traverser cette forêt en pleine nuit…

Sous sa cascade de cheveux blonds, de la sueur ruisselait sur la nuque de la magicienne. Pourtant, il faisait plutôt frisquet. En avançant, elle chassa des aiguilles de pin et quelques fils de la Vierge du devant de sa robe noire de voyage.

À la lisière de la prairie, le sorcier l’attendait, le front plissé. Dans les ombres, ses longs cheveux blancs brillaient bizarrement.

— À voir tous ces squelettes, on ne doit plus être bien loin. Je suis pressé d’arriver à destination. Pas toi ?

— C’est ta destination, pas la mienne. Si j’ai choisi de t’accompagner, c’est pour Richard.

Depuis des jours, ils erraient dans ce labyrinthe végétal…

— Sans blague ? Je te croyais chargée de veiller sur moi. Ou de me surveiller.

— C’est ce que tu imagines… J’ai peut-être simplement l’intention de t’éviter des ennuis.

— Si c’est le cas, tu as réussi. Jusqu’ici…

— Mais ça n’est pas terminé. Il nous reste encore à trouver la voyante.

Sorcier et prophète de son état, Nathan Rahl, un très vieil homme élancé et musclé, avait des yeux azur et des traits fort seyants. Même si des générations les séparaient, Richard et lui se ressemblaient — en particulier le regard. Des yeux d’aigle hypnotiques… Devenu le seigneur Rahl, Richard était désormais à la tête de l’empire d’haran. Celui-ci étant en constante expansion, on pouvait tenir son chef pour le dirigeant du monde connu…

Sous sa veste ouverte, la chemise à jabot de Nathan était bien trop fine pour un vêtement de voyage, mais il s’en fichait comme d’une guigne. Sur ses épaules, une cape bleu foncé ondulait à chacun de ses mouvements. Pour aller avec son pantalon noir moulant mais souple, il avait choisi d’élégantes bottes de cuir à lacets — rouges, histoire de relever le tout — et à revers évasés.

Tandis que Nicci approchait, il posa une main sur le pommeau de son épée d’apparat et sonda la prairie.

— C’est vrai, voyager de nuit est pénible, mais au moins, on couvre de la distance. J’ai croupi pendant tant d’années au Palais des Prophètes… Ne peux-tu pas supporter que j’aie la bougeotte ?

— Je supporte, sorcier, je supporte…

Nicci avait accepté de conduire Nathan chez la voyante. Ensuite, elle ne savait pas exactement comment elle continuerait à servir Richard et l’empire d’haran.

— Pour l’instant, en tout cas…

Elle aussi, elle avait la bougeotte. Mais elle aimait viser des objectifs clairs et précis, pas foncer tête baissée.

Nathan sourit de l’agacement de sa compagne.

— Et on prétend que les prophéties ont disparu ? Richard a prédit que tu finirais par me trouver énervant, à force de voyager avec moi.

— Il a dit « horripilant », si ma mémoire est bonne.

— Pas à haute voix, j’en mettrais ma main à couper.

Le sorcier et la magicienne s’engagèrent dans la prairie couverte de rosée où une piste à peine visible conduisait vers une autre partie de la forêt.

— Quoi qu’il en soit, je me félicite d’être protégé par une magicienne si puissante. C’est tout à fait adapté à ma position d’ambassadeur de D’Hara. Avec mes dons de sorcier et de prophète, nous serons quasiment invincibles.

— Tu n’es plus prophète, rappela Nicci. Ce don a disparu.

— Cesse-t-on d’être un pêcheur parce qu’on a perdu sa gaule ? Si on m’arrache mon don de prophète, je me débrouillerai quand même. Par exemple en puisant dans ma vaste expérience.

— Si c’est ainsi, pourquoi ne trouverais-tu pas la voyante tout seul ?

— Non, pour ça, il me faut ton aide. Tu as déjà rencontré Rouge, et je crois qu’elle t’apprécie.

— Je l’ai rencontrée, c’est vrai… et j’ai survécu.

Nicci se tut pour étudier une petite pyramide de crânes — une drôle de décoration, dans ce paysage bucolique.

— Mais je suis l’exception, pas la règle. Et cette voyante n’apprécie personne.

Nathan ne se laissa pas démonter — qui aurait pu espérer le contraire ?

— On verra bien quand elle sera confrontée à mon charme. Si on la trouve un jour…

Nicci s’immobilisa et observa un moment le ciel. Ce qu’elle y vit l’effraya plus que les ossements couverts de mousse. La configuration cosmique — ces milliers d’étoiles semées dans le vide — était entièrement fausse. Les constellations qu’elle avait connues pendant près de deux siècles s’arrangeaient d’une nouvelle façon — les effets du changement stellaire provoqué par Richard.

Quand elle était petite, son père l’avait conduite dehors, un soir, pour dessiner des formes dans le ciel en reliant les étoiles du bout de son index. Puis il lui avait raconté les aventures des personnages imaginaires qui vivaient là-haut…

Deux semaines plus tôt, le firmament avait changé. En d’autres termes, l’univers entier s’était transformé sous l’influence d’une métamorphose radicale de la magie. Quand le seigneur Rahl avait réaligné les astres, les prophéties avaient quitté le monde des vivants pour rejoindre le royaume des morts, de l’autre côté du voile. Les conséquences de ce cataclysme restaient encore à découvrir et à comprendre. Une route ouverte vers l’inconnu…

Nicci était toujours une magicienne et Nathan un sorcier, mais en lui, l’entrelacs complexe de son don de prophète s’était dénoué pour ne laisser que du vide. Désormais, il lui manquait une part de son être.

Loin de se lamenter, il se réjouissait du nouvel horizon qui s’offrait à lui. Était-ce si étonnant que ça ? À ses yeux les prophéties avaient toujours été un fardeau. Enfermé pendant mille ans au Palais des Prophètes — parce qu’on le jugeait dangereux pour le monde –, il n’avait pas eu le droit de vivre comme il l’entendait. Aujourd’hui, avec la fin des prophéties et la défaite de l’empereur Sulachan, renvoyé chez le Gardien, il se sentait plus libre que jamais.

Sa nomination au poste d’ambassadeur itinérant de l’empire d’haran — une décision de Richard — l’avait comblé de joie. Officiellement, il était chargé d’aider les populations des Terres Noires. En réalité, il avait le droit d’aller où il voulait tout en continuant à se rendre utile. Depuis toujours, il était avide de découvrir des terres inconnues. Et à l’entendre prononcer ces mots, on pouvait croire qu’il finirait un jour par arriver dans une contrée nommée Terre Inconnue rien que pour lui faire plaisir.

Devinant ses intentions, Nicci n’avait pas pu le laisser partir seul. Une errance qui aurait été dangereuse pour lui, et peut-être pour le monde. Alors que l’armée de D’Hara, épuisée, revenait de batailles sanglantes — et qu’on continuait à recenser les morts et à les pleurer –, la magicienne avait accepté une mission délicate. Pour servir Richard…

De Terre d’Ouest aux Contrées du Milieu, de D’Hara aux Terres Noires — et même jusque dans l’Ancien Monde –, tout le monde devait savoir que le seigneur Rahl était le nouveau dirigeant d’un empire où régnait la liberté. La tyrannie, l’esclavage et l’injustice n’avaient plus droit de cité. Sur ce point, Richard s’était montré très clair. Chaque royaume garderait son indépendance à condition d’accepter quelques lois et règles fondamentales communes à tous.

À ce jour, peu de pays savaient qu’ils étaient enfin libres. Et bien entendu, des tyrans et des seigneurs de la guerre refuseraient de se ranger sous l’étendard de la liberté. Richard devait connaître les limites de son empire et savoir quelle partie restait à explorer. Un service que Nicci pourrait lui rendre tandis qu’elle voyagerait avec Nathan.

La magicienne croyait avec ferveur à sa mission. Parce que l’humanité était à l’aube d’un nouvel âge d’or…

 

Dans l’Ancien Monde, après la disparition de Jagang, son dernier empereur, il ne restait plus que des chefs locaux. Certains se montraient loyaux et souscrivaient au projet de Richard. D’autres, pour des raisons égoïstes, s’y opposaient plus ou moins ouvertement. Si l’un d’eux se révélait dangereux, Nicci réglerait le problème. Après tout, la Maîtresse de la Mort pouvait reprendre du service.

Le cas échéant, Richard la soutiendrait avec toute sa puissance militaire, mais elle préférait éviter de le déranger…

Eh bien, elle éviterait, on pourrait compter sur elle !

Sur un plan personnel, même si elle aimait Richard plus que tout au monde, elle savait qu’il était fait pour Kahlan. Près d’eux, elle ne se sentirait jamais bien. Parce qu’il n’y avait pas de place pour elle.

En partant pour « Terre Inconnue » avec Nathan, elle servirait Richard. En même temps, elle retrouverait sa vie et sa liberté.

— J’ai entendu parler des exploits de cette voyante, dit Nathan.

En cette matinée radieuse, il marchait d’un pas beaucoup trop guilleret… D’un coup d’épaule, il rejeta sa cape dans son dos.

— Je dois lui demander quelque chose, et je vois mal pourquoi elle refuserait. En un sens, nous sommes des collègues…

Passant de monticule d’os en monticule d’os, le sorcier et la magicienne se frayaient un chemin entre les troncs serrés de jeunes bouleaux.

— Tu es sûre que c’est par là ? demanda Nathan en humant l’air.

— On trouve Rouge quand elle désire qu’on la trouve… (Nicci sonda le regard vide d’un crâne couvert de mousse.) Et beaucoup de gens ont regretté de l’avoir trouvée…

— Oui, il faut toujours se méfier de ce qu’on souhaite, parce que ça pourrait se réaliser. Un aphorisme qui ferait une très bonne Leçon du Sorcier…

Ombragés par des chênes géants et des érables luxuriants, les rochers devenaient de plus en plus gros. Sentant des picotements dans sa nuque, Nicci leva les yeux et vit qu’une sorte de félin aux yeux verts, véritable masse de muscles sous sa fourrure tachetée, les épiait depuis le haut d’un de ces monolithes. Sans crier gare, il lâcha un son à mi-chemin entre le ronronnement et le grognement.

Pas impressionné, Nathan s’appuya contre un arbre.

— C’est quoi, cet animal ? Je n’en ai jamais vu de semblable.

— Sorcier, tu as passé le plus clair de ton temps dans une cellule. Le monde regorge de créatures que tu ne connais pas.

— J’ai eu le temps de consulter des livres d’histoire naturelle, femme !

Bien entendu, Nicci avait reconnu l’animal au premier coup d’œil.

— La Mère Inquisitrice l’appelait Chasseur. C’est le familier de Rouge.

L’étrange animal dressa les oreilles.

— Nous ne sommes plus loin ! se réjouit Nathan.

Chasseur sauta de son rocher et montra le chemin aux deux voyageurs. Pour le suivre, ils durent accélérer le pas. Par bonheur, l’animal s’arrêta fréquemment pour s’assurer qu’il ne les avait pas semés.

Nicci et Nathan finirent par émerger dans une petite clairière ombragée par les branches couvertes de mousse d’un chêne géant. Sous ce toit naturel, un feu brûlait dans un cercle de pierres. Un peu plus loin, adossée à la pente d’une colline, se dressait une maisonnette en pierre.

 

Comme si elle les attendait, une femme mince était assise sur un banc, devant l’entrée. Vêtue d’une robe grise moulante, ses cheveux formant un entrelacs de tresses rousses, elle rivait sur ses visiteurs des yeux bleu clair froids comme l’acier. Sur ses lèvres peintes en noir, son sourire tout sauf accueillant glaçait les sangs. Et le corbeau perché sur son épaule semblait plus intéressé qu’elle par les nouveaux venus.

Très consciente du potentiel mortel de Rouge, Nicci soutint son regard en silence. Bien qu’il ait vu les multitudes de crânes, Nathan ignora le danger. Main tendue, il avança à grandes enjambées.

— Tu dois être la voyante… Je me présente : Nathan Rahl, le prophète.

— Sorcier, pas prophète, corrigea Rouge. Tout a changé. (Elle sourit de nouveau, toujours sans chaleur.) Tu es Nathan Rahl, un ancêtre de Richard. J’étais naguère une oracle, et j’ai eu assez de visions pour m’alimenter pendant longtemps. J’ai vu que tu viendrais à moi.

Chasseur s’assit près de sa maîtresse et riva ses yeux verts sur les visiteurs. Sans se lever, Rouge dévisagea Nicci.

— Ravie de te revoir, magicienne.

— Tu n’as jamais eu plaisir à me voir, répondit Nicci.

Elle aurait voulu invoquer son pouvoir et lâcher sur Rouge un flot de Magie Additive et Soustractive, histoire de la réduire en cendres.

— Tu as même ordonné à la Mère Inquisitrice de m’éliminer.

Rouge éclata de rire.

— Parce que j’avais vu que tu tuerais Richard.

La voyante devait sentir la sourde colère de Nicci, mais ça ne la troublait pas.

— J’avais les meilleures intentions du monde, tu dois le comprendre. Et il n’y avait rien de personnel là-dedans.

— J’ai tué Richard, comme tu l’avais dit…

Une décision, se souvint la magicienne, qui lui avait dévasté l’âme.

— Oui, j’ai arrêté son cœur pour qu’il puisse aller dans le royaume des morts et sauver Kahlan.

— Tu vois ? Tout s’est passé comme prévu, donc !

Le corbeau hocha la tête, à croire qu’il était d’accord.

— Et aujourd’hui, que viens-tu faire ici ?

Nathan se redressa de toute sa hauteur.

— Nous te cherchons depuis des jours. J’ai une requête à te présenter.

Avec un de ses sourires noirs, Rouge désigna les crânes qui jonchaient le sol.

— J’en reçois beaucoup… Eh bien, je t’écoute.


 

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